Une première vague de recrutements de près de 3000 enseignants a été lancée en décembre 2016. Malheureusement, tous les postes ouverts n’ont pas pu être couverts, faute de candidatures dans certaines disciplines. 2732 enseignants ayant eu des diplômes académiques et professionnels seulement ont été recrutés.

 A ce sujet, pour ne pas perdre des postes ouverts, une seconde vague de recrutements, qui devait être lancée en 2017, a été repoussée en 2018 pour donner, aux structures de formation des enseignants (ENS), suffisamment de temps pour libérer les promotions d’enseignants en fin de formation. Une séance de travail entre le MESTFP et l’UAC a permis de définir des délais pour permettre aux nouveaux formés d’avoir à temps les attestations de succès et, ainsi, avoir la possibilité de pouvoir concourir.   

NB : Par ailleurs, il y a lieu de s’interroger sur la fiabilité de prévisions qui ne reposent pas sur des bases solides, notamment la disponibilité de cadres formés dans les domaines visés et susceptibles d'être recrutés. Cela pose le problème de la nécessaire collaboration entre les DPP des ministères en charge de l'enseignement et les entités concernées (UAC ; Ecoles normales, etc).

Organisation à la fin de l’année 2018, de l’évaluation des capacités des enseignants afin de mettre en place un programme spécial pour le renforcement des capacités des enseignants. 

En 2019, une base de données de 18 000 enseignants a été mise en place afin de pourvoir à la pénurie d’enseignants dans le secteur éducatif. Au terme du processus, 15 000 enseignants ont été retenus et mis à la disposition des deux ordres d’enseignement (primaire et secondaire)

En 2020, le Conseil National de l’Education (CNE) est mis en place pour donner corps aux différentes réformes opérées dans le secteur éducatif béninois.